Gabrielle Perron fut ministre d'un gouvernement séparatiste et se retire, encore jeune et de mouvement délibéré, dans un antre de Laval. Elle y croise des êtres qui ont traversé les romans antérieurs de Lise Bissonnette (Marie suivait l'été, Choses crues). L'intersection étrange et parfois mortelle entre ces vies, qui cherchent elles aussi à se défaire et à se refaire, se lit sur la trame politique d'un Québec assourdi par «le bruit de la nouvelle insignifiance». Elle serait dramatique…