On les imagine se faisant tirer les cheveux vers la caverne pour assouvir les instincts des hommes, laissant à ces derniers le soin d'inventer des outils, peindre des fresques et chasser le mammouth. Or, notre vision des femmes préhistoriques est caricaturale, affirme la chercheuse française Claudine Cohen, de passage récemment à Montréal pour prononcer une conférence intitulée « Relecture féministe de la préhistoire ». La Presse l'a rencontrée.